Conjoncture Prairies de printemps 2019

Après un hiver sec, le déficit de précipitations du mois de mars a freiné la pousse d’herbe et retardé la première coupe. Les pluies tardives de mai ont mis un terme à la sécheresse des sols et permis la pousse de l’herbe. Mais sur les prairies en sec, le retard de pousse empêche le plus souvent de réaliser une seconde coupe. Ce d’autant qu’en juin l’absence de précipitations et les fortes chaleurs assèchent les sols et contrarient la pousse de l’herbe.Seules les exploitations irriguées, ou en zone humide, ont maintenu un calendrier de fauche favorable et un bon niveau de production.
La production globale des prairies de printemps 2019 marque le pas avec une estimation d’écart de
 2,61 % par rapport aux rendements de référence. La qualité des fourrages, disparate selon les conditions climatiques micro régionales, est globalement décevante et nécessitera souvent des apports complémentaires.


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